Le Groupe de la Banque mondiale s'est engagé à aligner toutes ses opérations de financement sur les objectifs de l'Accord de Paris, dans le cadre de son Plan d'action sur le changement climatique 2021-2025.
L'alignement des financement du Groupe de la Banque mondiale sur l'Accord de Paris constitue l'engagement institutionnel le plus complet pris par l'institution pour concilier les objectifs de développement et les objectifs climatiques. Toutes les opérations financées par le Groupe devront soutenir, chaque fois que cela est techniquement et économiquement réalisable, le déploiement d'options bas carbone, prévenir le verrouillage carbone et s'assurer que les risques climatiques matériels ont été évalués et ramenés à un niveau acceptable lors de la conception d'un projet.
L'engagement du Groupe de la Banque mondiale s'inscrit dans le cadre d'une vision plus large des banques multilatérales de développement qui vise à aligner tous les flux financiers sur les objectifs de l'Accord de Paris. Cette vision est reflétée dans la déclaration conjointe des banques multilatérales de développement, soutenue par le Groupe de la Banque mondiale et huit autres institutions. L'approche du Groupe de la Banque mondiale reconnaît que la mise en œuvre de l'accord dépend de la situation de chaque pays. Ainsi, nos évaluations dépendront du contexte du moment et du type d'opération pour un ensemble donné d'objectifs de développement.
Le Groupe de la Banque mondiale utilisera une approche intégrée pour chaque projet, afin d'examiner, de gérer et de réduire les risques liés au climat.
IFC et l'alignement sur l'Accord de Paris
IFC est en bonne voie pour aligner, à compter du 1er juillet 2023, 85 % des nouveau flux financiers sur les objectifs de l'Accord de Paris, et 100 % à compter du 1er juillet 2025. L'engagement d'IFC est conforme aux principes méthodologiques communs des banques multilatérales de développement en ce qui concerne l'évaluation de l'alignement sur l'Accord de Paris.
Les évaluations de l'alignement sur Paris d'IFC sont menées dans le contexte du double objectif du Groupe de la Banque mondiale, à savoir mettre fin à l'extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée. Les évaluations prendront en compte la transition de chaque pays vers de faibles émissions de gaz à effet de serre et un développement résilient au climat. Elles détermineront si une activité fait progresser, entrave ou est "neutre" lorsqu'il s'agit de réaliser des progrès vers les objectifs de l'Accord de Paris. Un investissement d'IFC est considéré comme aligné lorsque :
- en ce qui concerne l'atténuation du climat, il contribue activement à la décarbonation (par exemple, les énergies renouvelables) ou soutient des activités respectueuses de l'environnement (par exemple, les systèmes d'approvisionnement en eau qui sont à faible intensité d'émissions) ; et
- en ce qui concerne l'adaptation et la résilience au climat, il gère efficacement les risques physiques liés au changement climatique, grâce à des mesures telles que des cultures résistantes à la sécheresse ou la mise en place de systèmes d'alerte précoce.